Les forestiers le savent. Un homme qui se déracine volontairement, perd  conscience de sa propre nature. Il impose son raisonnement temporel dans une longévité qui le dépasse.
 Dans cette extase de la vitesse, la forêt reste patiente. Un éloge à la lenteur, comme un dévouement au présent. 
Vivre dans les bois, c'est être aussi endurant que sensible. C'est appartenir et accepter sa place, à sa juste valeur. 
Les arbre sont des  maîtres. 
Et l'homme reste un apprenti - curieux et joyeux au printemps; humble et silencieux en hiver.
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